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Evolution

26 novembre 2006

sans titre, que des mots

Ce sont des centaines de petites choses, elles-mêmes composées de milliers d’autre, et à leur tour formées par des milliards d’éléments. Et quand on regarde tout au bout … c’est insignifiant.
Pourtant quand on perd la vie, quand on perd l’accès à ce monde composé de toutes ces structures d’éléments insignifiants … On a l’impression de perdre une telle merveille … Ce n’est pas douloureux de mourir, c’est amer. Une amertume provenant de l’incapacité d’avoir été exclu de la grande danse de l’univers. One est à coté, on regarde les éléments s’animer et danser, formant le ballet du monde, condamné à en rester spectateur.

On les voit tous. Des galaxies, formidables convoyeurs de mondes qui s’enfuient d’un centre devenu omniprésent. Des étoiles, ces formidables sphères de matière qui la transmutent en une autre avant de s’en empoisonner et d’exploser, répandant l’œuvre de leur vie dans l’univers. Des planètes dont certaines sont ornées, et qui, sans jamais se lasser, dansent une ronde autour de l’astre qui les éclaire.
Et sur certaines de ces planètes … La vie. Oh comme elle est fantastique l’éternelle valse dont chaque forme de vie est un simple danseur parmi des millions, mais où chaque individu est l’acteur central de ce spectacle…
Ce spectacle dont je suis condamné à ne plus être qu’un spectateur.

J’ai dansé dans cet univers, dans une galaxie que nous avions appelé « voie lactée, autour de l’un des milliards d’étoiles qu’elle contenait, sur une minuscule planète, grain de sable par rapport à l’étoile à laquelle nous avions donné le nom de Soleil, lui-même grain de sable au sein de notre galaxie … Et sur cette particule de poussière appelée Terre, nous ne vivions que sur une partie seulement de sa surface, infime partie de cette planète titanesque et pourtant si dérisoire.

Peut-être qu’un jour, je reviendrais dans la danse… Mais j’en doute. Ce que je vais vous conter est l’histoire de ma vie. A travers ces mots, ces lettres, ces molécules d’encre, je vais vous raconter quels furent mes mouvements dans cette danse de l’univers, pour que votre danse soit encore plus belle à regarder, même si je ne fais qu’y ajouter un infime grain de sable.



















Normal. Oui, on peut dire que j’étais normal, tout comme je ne l’étais absolument pas.
Qu’est-ce qu’être normal pour un être humain ? Si c’est avoir deux bras, deux jambe, une tête, et tout un tas d’autres organes qui fonctionnent, alors oui, j’étais normal.
Mais dans notre société magnifiquement immonde, çà ne suffit pas. Pour être normal, il faut aussi brider ses talents. Oh, pas tous, mais tous ceux qui ne sont pas rentables au court terme. Un ouvrier doit écraser ses talents jusqu’à ce qu’ils n’en reste plus la moindre trace autre que ce qu’on lui demande, plus de créativité, plus d’émotivité, plus de sagesse ni de rêves, juste ce qu’il lui faut d’intelligence pour être efficace. Même plus comme une machine, mais comme quelque chose de bien pire : comme esclave de machines que d’autres ont créé.
Et c’est ainsi pour chacun de nous. Nombre de fois, j’ai subit des pressions qui m’ordonnaient d’incinérer mes talents pour être normal.
De part mon intelligence, j’ai subit de la part de ceux de mon âge un rejet, tandis que les plus vieux tentaient de m’écraser pour se conforter dans leur illusion de puissance. De plein de manières différentes, directement ou indirectement, on a tenté de brûler mon intelligence comme un livre. Malheureusement pour eux, les flammes n’ont jamais prit, et j’ai maintenant 16 ans bien tassés tandis que je passe ma première année à l’université.
Pour ce qui est de la créativité, je dois avouer que pendant un bon moment, elle a été sérieusement amoindrie, mais elle repousse maintenant comme une fleur dont les graines se sont enfouies bien profondément pour passer l’hiver. Cette métaphore est tout à fait à propos, car la technique qui est utilisée pour geler la fleur de l’imagination est plus fourbe que ce que je ne le croyais : on ne l’attaque en rien, c’est juste que lorsqu’on est ‘’éduqué’’ on ne vous donne accès qu’à des ersatz de domaines où elle peut s’appliquer. Quelques courts d’art plastiques, à la limite un concours de poésie, et puis c’est bouclé, au lieu de nous permettre de développer notre créativité, on la met en latence, lui fournissant juste assez pour que son agonie soit longue. Certains fournissent de quoi maintenir leur fleur en vie, des dessinateurs, des musiciens, et autres artistes. De mon coté, elle s’est fânée pendant un moment, puis un nouveau bourgeon est apparut.
Je n’ai raconté que pour ce qui est de deux talents, mais il suffit de renoncer à garder les yeux clos pour voir que tant d’autres sont réprimés : tout ceux dont découle la beauté, tandis que d’autre part, on encourage d’autres vices. Ainsi, notre monde taille soigneusement ceux qui le composent afin qu’ils soient cupides, cherchant toujours plus de profit, cruels car il faut sans cesse être plus impitoyable pour survire, du moins le fait-on croire, violents pour repousser ceux qui sont eux aussi violents, idiots pour rester dans la béatitude d’une marionnette, fourbes car quand la force ne suffit pas, il faut se faire plus délicats …
On finirait par en croire que l’humanité de la Terre n’existe que pour produire trois choses : des déchets, du sang et des larmes.
 

On croit toujours que les personnes talentueuses, les génies scientifiques, les écrivains, les artistes, et toutes ces personnes qui améliorent le monde, sont capables de faire ceci car ils ont reçu à la naissance un incroyable talent. C’est totalement faux, et cette erreur conduit à l’envie, la jalousie, puis la haine. La réalité est que tous nous venons au monde avec d’innombrables talents, seulement le monde dans lequel nous vivons nous coupe les ailes de la pire manière qui soit : on nous tend une paire de ciseaux pour trancher nos talents, et pour qu’on pousse les autres à en faire autant.
Si un pour vous vous prenez par la main, et que vous choisissez de faire renaître l’un des dons que vous avez fait disparaître avant même qu’il ne puisse croître, eh bien vous acquérerez l’un des talents que vous croyez au préalable innés, et dont vous vous ilmaginiez dépourvus.

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25 avril 2006

Petite histoire

Aujourd'hui, une petite histoire.
C'est l'histoire d'un homme, et d'un humain. L'homme est l'un de ceux, qu'on trouve par milliers dans notre monde. Un homme tout à fait normal, sain d'esprit, ni pauvre, ni riche. un type, tout à fait lambda.
Et l'humain. Lui c'est l'un de ceux qui ne prennent pas plus que ce qu'on leurs donne, un humain dont l'origine provient des cultures tribales. L'un de ceux qui n'ont pas créé de civilisation pour dominer la nature.
L'humain est en train de pêcher. Tranquilement installé sure les berges d'une rivière, ou d'un lac. Peu lui importe de savoir, pour lui, ce n'est pas important de savoir si l'eau est mouvante, si elle se jette dans la mer, tout ce qui lui importe, c'est qu'elle soit là.
Donc, il pêche. Peu de temps après, un poisson mord. Il le remonte, et commence à partir pour son village. Sur le chemin, il croise l'homme. Ce dernier lui demmande pourquoi il n'a pêché qu'un poisson.
L'humain lui a répondu qu'il n'avait besoin que d'un poisson.
Mais l'homme n'a pas comprit. Il lui a expliqué que si il pèchait un autre poisson, il pourrait alors le vendre.
L'humain n'est pas interessé par la vente, et il demmande à l'homme pourquoi il irait donc vendre un poisson.
L'homme ne se laisse pas interloquer, pour lui, son raisonnement est logique, il explique à l'humain que si il vend le poisson, il aura de l'argent. Et prévoyant la future question de l'humain, il lui explique le capitalisme, lui exposant l'un des mécanismes qui régit son monde. Pendant cette explication, l'humain rit souvent, et parfois aussi, il pleure. Mais il écoute, et une fois que l'explication est terminée, l'homme a expliqué que si l'humain vendait le poisson, il aurait de qui acheter un bateau, pour pouvoir pècher plus de poisson, et pouvoir en vendre encore plus, et pouvoir embaucher des gens pour pècher de plus en plus de poissons. Et une fois qu'il aura des personnes qui pècheront à sa place, il n'aura plus qu'à les gérer, et gagner encore plus d'argent, embaucher des gens qui vont gérer les précédants, et l'humain n'aura plus qu'à gérer ceux-là. Ainsi, il aura le temps de se reposer.
L'humain alors répondit tout simplement :
- Mais là, je vais me reposer.

8 mars 2006

Petit poème

Le temps passe et nous laisse en chemin
Un jour viendra où il n'y aura plus de lendemain


Vous qui voulez vivre avec votre temps,
Cessez de cherchez à le rattraper !
Vivez l'instant présent !
Car il passe avant de devenir passé.

Et vous qui lui êtes soumis,
Grande est votre folie
Vous voulez le contrôler
Le divisant en jours, mois et année


Mais si vos horloges peuvent s'arrêter
Le temps, lui, rien ne peur s'empêcher de passer
Balafrant vos visages, que de peur, vous remodelez
Et vous cherchez à reprendre, croyant qu'il vous a volé.

Mais rien ne vous est dérobé !
Le temps ne fait qu'échanger
Certes, votre beauté se fane
Mais sans cesse croit votre âme !

Vous vous croyez éternels, et c'est la vérité
Mais votre corps est éphémère
Et, ce n'est que lorsqu'il tombe et est enterré
Qu'enfin vous comprenez

Le temps n'est pas votre ami,
Il n'est pas non-plus votre ennemi.
Ce qui compte c'est juste ce que vous en faisiez
Car sur son chemin, vous ne faites qu'avancer.

25 janvier 2006

Coucou !

Un jour, des policiers arrivent et vous arrêtent.
Ah, oui, bon ….

Amorphe comme vous êtes, vous vous laissez emmener en prison.
Vous commencez à vous réveiller quand le policier vient vous énumérer les chefs d’accusation :

- Votre enfant a séché les cours.

Vous vous rappelez alors que vous êtes allé le chercher chez un ami car il avait effectivement séché les cours.

- Excès de vitesse le même jour.
Vous vous rappelez avoir appuyé un peu sur le champignon car vous étiez en colère, mais vous n’avez causé aucun accident.

- Un de vos amis est sortit ivre de chez vous et a causé un accident.

Vous vous rappelez de l’ami, qui est actuellement à l’hôpital.

Ah oui ! Magnifique ! Ces motifs vous semble quelque peu …. Idiots ? Eh bien sachez que plusieurs personnes ont été emprisonnées sous ces chefs d’accusation.


Causer la mort d'une personne d'une personne dans un accident routier, c’est triste, je vous l’accorde. Mais était-ce un crime intentionnel ? En tout cas, c’est puni comme tel.

Désirer le risque 0 est idiot. Les risques d'accident existeront tant qu'il y aura des voitures. Les risques en général existeront tant que nous vivrons. C’est inhérent à la vie, pourtant notre société tend de plus en plus à l’oublier. Dès lors qu'on est vivant, on risque de mourir. C’est comme çà. Quand il n'y a plus de risque, c'est qu'on est mort. Or par peur du risque, on vous monte la tête. Vous savez, il y a toujours des probabilités qu’un météore s’écrase sur votre maison vous tuant sur le coup.

Mais ce n’est plus d’actualité. Maintenant, on vous enferme car vous êtes potentiellement dangereux. N’est-ce pas hilarant ? Dangerosité, néologisme récent, et connerie qui se répand de plus en plus. Dans cette course au risque 0, on augmente ceux des autres pour diminuer les siens. On les envoie en prison car il pourraient vous causer des problèmes. Cà ne vous rappelle rien ? Et à coté, on a des états qui ont de quoi anéantir la planète, des multinationales qui la détériorent, empoisonnant votre air, votre eau, votre nourriture, et le tout sciemment, car on les a déjà prévenu des risques ! Mais le billet vert est un grand magicien.

C’est tellement confortable de ne rien faire et d’oublier que je ne vous en veut pas. Et puis vous n’avez pas le temps pour ces inepties, y a star académie 6 qui va bientôt passer et vous ne voudriez pas le louper !

11 janvier 2006

Changement

De nos jours, le monde a beaucoup changé.
Je de suis pas un octagénaire, mais la conscience est-elle limitée par le temps ? J'ai maintenant 16 ans. Et pourtant ....
Donc, oui, le monde a beaucoup changé. pas selement en 16 ans, je neparle pas de changements qui ont eu lieu d'une année à l'autre, maisd'une mentalitée à l'autre.
Je serais tenté de revenir beaucoup en arrière, mais ce serait trop pour ce qui m'interesse.
Vous vous souvenez de l'époque où un gouvernement agissait pour le biende ses citoyens ? Où la vertu morale était une qualitée ? Où laconaissance était précieuse ? Où le bonheur n'était pas abaissé à laplage, les cocotiers, et une motié avec qui passer son temps ?
De nos jours cette époque est révolue.
Dans notre monde, la conaissance est une tarre. Pour nombe depersonnes, si on emploie des mots de plus de 3 syllabes, ils ne nouscomprennent pas et se vexent ? Parmis les adolescents que je cotoie, sij'utilise un vocabulaire ciblé, le mot qui veut exactement dire ce queje pense, bref prendre aventage des nombreuses nuances du vocabulairefrançais, ils se moquent de moi. Ce ne sont que des adolescents ?Réflechissez, si ce n'était pas à la mode d'être idiot, brutal, et mêmeméchant, le seraient-ils ? Non, il est préférable de leur donner commeexemple des militaires, des guerriers, des policiers de terrain. Oui,ils jugent ces personages "cool", mais si on cessait de les pillonneravec, ils pourraient plus ressembler à eux-même qu'à ces idoles desfilms. Et d'un autre coté nous avons ce cher Sarkozi, qui passe et quiutilise cette transformation pour augmenter son pouvoir. Par la peurqui s'est instorée chez tous ceux qui ne connaissent pas la situationqu'à travers ce qu'ils en voie au journal de 20h.
Ah, oui, ce journal de 20h, ce cher journal de 20h .... Je sens que je ne vais pas tarder à le lincher ... enfin on verra.
Et voilà, on a peur des autres, on est d'accord, pour que, petit àpetit, lantement mais inexorablement, on grignotte nos libertées. Et enplus on pense avoir des raisons d'avoir peur ! De plus en plus, lescitoyens normaux sont criminalisés, vous savez que plus de la moité dela france peut être arrêtée parcequ'elle a commit un délit ? Parexemple cette chère loi DADVSI ! Sous couvert de vouloir empècher letéléchargement pirrate, elle les rend tous pirrates ! Ah oui, pour sûr,on va protéger les droits d'auteurs ! Quand elle a failli passer, elleinterdisait au passage toute création de programme gratuit ! Maiseffectivement, on vous a mit un arbre pour cacher la forêt ! Ah letéléchargement de musique ! Alors vous vous êtes tous jettés dessus, àtaillader un arbre pour qu'eux puissent s'occuper comme bon leur semblede la forêt ! Eh oui ! En fin 2005, en Turquie, des accords ont étésignés comme quoi la plupart de l'internet devient sous contrôleaméricain ! Bam ! Ah, vous ne le saviez pas ? Eh bien si, c'est vrai,faites vos recherches ! Votre cerveau n'est pas anéantit ! Il est justeatrophié ! (désolé pour les éclairés, ce n'est pas à vous que je parle)

C'est enfin finit ? Eh non ! Loupé ! Mais ce sera peut-être moinsvirulent : le bonheur. Vous saviez que ce mot n'est pas utiliser poursygnifier un blaisir béat ? Eh non, le bonheur, c'est le sumum ! Leparoxisme de la joie ! C'est l'idéal, le but que tout le monde cherche! Et c'est rabaissé à quoi ? A pratiquement rien. Une femme, desgosses, une maison, un bon boulot. Ah oui ! Mais ne vous est-il pasvenu à l'esprit que le bonneur peut ne pas être de former un coupleBCBG ?
Au sujet de l'amour :
Paolo Coelho. Le Zahir. Page 53
"Qu'est-ce que la félicité ? Le sentiment de posséder un corps et une âme qui ne m'appartiennent pas ?"
Au sujet du reste :
Page 54 :
"Certaines personnes paraissent heureuses : simplement elles ne seposent pas le problème. D'autres font des projets : j'aurais un mari,une maison, deux enfants, une maison de campagne. Tant que cesproblèmes les occupent, elles sont comme des taureaux guettant letorero : elles réagissent instinctivement, foncent sans savoir où estla cible. Elles acquièrent une voiture, parfois même une ferrari, ellespensent que le sens de la vie est là, et elles ne se posent jamais laquestion. Mais malgé tout, elles ont dans les yeux une tristessequ'elles protent dans l'âme sans même le savoir."
"Je ne sais pas si tout le monde est malheureux. Je sais que les genssont toujours occupés : ils font des heures supplémentaires, ilsprennent soir de leurs enfants, de leurs conjoints, de leur carrière,ils pensent à leur diplôme, à ce qu'ils vont faire demain, aux achats àvenir, à ce qu'il faut posséder pour ne pas se sentir inférieur, etc.Enfin, rares sont les personnes qui m'ont dit "Je suis malheureux." Laplupart me déclarent "Je vais très bien, j'ai obtenu tout ce que jedésirais." Alors je leurs demmande "Qu'est-ce qui vous rend heureux ?"Réponse : "J'ai tout ce dont on pourrait rêver - famille, maison,travail, santé" Nouvelle question : Vous êtes - vous déja demmandé sila vie n'est que celà ?" Réponse : "Oui, elle n'est que cela".J'insiste : "Alors le sens de la vie, c'est le travail, la famille, lesenfants qui vont grandir et vous quitter, la femme et le mari quideviendront amis plutôt que vraiment amoureux. Et un jour, vous netraivaillerez plus. Que ferez - vous alors ?"

Qu'est le bonheur pour vous ? L'idée de réponse qui vous arrive à cemoment là, tennez-là bien. Et envoyez-là le plus loin possible. Qu'estce que LE BONHEUR pour vous ? Répondez-y réellement. Ce que vous voulezréellement. Pour vérifier, demmandez-vous si ce à quoi vous pensez vousrendra heureux. Que vous n'aurez aucun regret. C'est çà le bonheur.

PS : Il y a une différence entre savoir, et vivre.

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15 décembre 2005

Logiciel libre

http://eucd.info/petitions/index.php?petition=2#nb_signatures

Ce lien mène à un site. Ce site lutte contre la loi DADVSI, et les autres lois visant à ANIHILER les libertés numériques.
Allez voir, ils vous expliqueront mieux que moi ce que c'est.

11 décembre 2005

Tristesse

Tristesse, Sadness, Traurigkeit, Tristeza, Tristezza,

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La tristesse ... ce sentiment est si proche de la souffrance .....
C'est girs, terne, morne .... humide. Cà prend à la gorge, on ne sait plus que dire, on à le nez qui démange, les yeux humides.

On est triste lorsqu'on est déçu, lorsque nos éspérances échouent, lorsqu'on perd quelquechose.

Elle nous fait nous renfermer sur nous-même. L'avenir nous parrait gris, ininteressant, on se demmande à quoi bon .... Les instants de bonheur nous paraissent fugaces, et rares.

La tristesse est la premier couche, première cicatrise de la souffrance.

Elle nous paralise, nous bloque, on veut souffrir en paix, ne pas être derrangé par ces idots qui ne nous comprennent pas.... Et pourtant, on espère trouver quelqu'un qui nous comprenne ... une personne qui pourra nous décharger de cette tristesse qui nous leste.

2 décembre 2005

Introduction aux sentiments

Ce midi, j'ai vu un spectacle qui m'a glacé le sang. C'était un homme assis derrière un bureau. Durant le quart d'heure qu'il m'a fallut pour faire mes affaires, je lui ai parlé, des questions sur mon affaire dont je ne voit pas l'intérêt de développer plus ici. Durant un quart d'heure, j'ai eu en face de moi un être composé à 65% d'oxygène, 18% de carbone, 10% d'hydrogène, 3% d'azote, 1.5% de calcium, 1% de phosphore, 0,4% de potassium, 0,3% de soufre, 0,2% de sodium, 0,2% de chlore, 0,1% de magnésium, 0,1% d'iode, 0,1% de fer, et une bonne pincée d'autres éléments notamment du cuivre, du zinc, du sélénium, du molybdène, du fluor, du manganèse, du cobalt, et encore quelques autres éléments. Mais même si l'oxygène servait à créer des carbohydrates, des protéines, des graisses, de l'ADN, de l'ARN, de l'eau corporelle, des os, même si chacun de ces composants servait à créer un organisme vivant, je n'ai eu en face de moi qu'une machine biologique. Durant tout le temps que je l'ais vu, il n'a ressentit aucune émotion, aucun sentiment.
Ce n'était pas un humain, c'était une machine, il n'était organique que parce qu'il intégrait du carbone, il n'était vivant que parce qu'il n'était pas mort.
Face à çà, j'ai choisi de faire des articles sur les sentiments, les émotions, les détailler, chercher leur causes, leurs conséquences...
Je sais qu'un mot n'est pas un sentiment, mais un mot est une idée, et une idée évoque un sentiment. Donc voilà ...
Si vous avez des réactions à çà ... Ne vous taisez pas.

24 novembre 2005

Choix douloureux

Il y en a qui disent que nous causons notre propre malheur ....
Qu'ils aient raison ou tors n'est pas le sujet de cet article.
Choix cornéliens ....
Les choix nous ouvrent des portes et nous en ferment d'autres. Mais certains choix sont déséquilibrés. Quoiqu'il arrive, on perd. Non. Prenons par exemple deux personnes, deux de vos amis qui s'opposent et vous demande de choisir entre l'un ou l'autre. Si vous optez pour l'un, vous blesserez l'autre. Ce genre de choix, il y en a des centaines. Fuir ou combattre ?
Il y a une troisième voie, un troisième choix. Le non-alignement dans l'exemple. N'opter pour aucun des deux. Ainsi vous n'en blessez aucun. Combattre ou fuire ? Concilier.

Mais on ne pense pas assez à cette troisième voie. Même si parfois, c'est la meilleure solution, on n'y pense pas toujours lorsqu’on doit prendre un choix. La chose la plus intéressante a faire, c'est, lorsqu'on est confronté à un choix, de prendre du recul et d'examiner les conséquences.

18 octobre 2005

Echange

L'humanité ne peut rien obtenir sans donner quelquechose en échange.

Pour chaque chose reçue, il a fallu donner en retour.

A l’origine, nos ancêtres faisaient du troc. Donner un objet contre un autre.

Cà a évolué depuis, mais le concept reste toujours le même, un échange permanent.

De nos jours, la ressource principale est ….. le temps.

Ce n’est pas l’argent, car on le gagne grâce au temps et aux compétences … qu’on gagne avec du temps.

Le temps est la seule chose qui est à nous. Nous en faisons ce que nous voulons.

Pour avoir une relation avec quelqu’un, il faut lui consacrer du temps. Lui offrir ce cadeau qui vaut plus qu’un vulgaire bijou. Et cette relation entre humains nous apporte d’autres richesses. Des émotions, joie, tristesse, enthousiasme, souffrance, tout un éventail de sentiments, certains bons, d’autres non, mais ils sont quand même générés, et nous rappelle notre différence vis-à-vis des machines. Cela génère aussi une évolution. Sur plusieurs niveaux. Au niveau du savoir, l’un instruit l’autre, mais il se peut aussi que les deux apprennent ensemble, réfléchissant ensemble. Au niveau de la personnalité, ce sont nos rencontres qui forgent notre caractère. Il y a aussi la création, et la destruction. A plusieurs, nos capacités sont ajoutés, et nous réussissons là où seuls, nous aurions échoué. Pour le meilleur ou pour le pire.

Nous le dépensons aussi … pour rien. Pour rien de matériel, mais pour décompresser, se détendre., créer. Cesser d’être toujours pressé et prendre le temps de regarder le ciel, de regarder la beauté, de ressentir nos émotions, nous pouvons aussi dans ces moments créer … Faire de l’art. Et cet art permettra à d’autres de se détendre aussi.

Et c’est la seule chose que, malgré tous les efforts du mondes, on ne peut gagner. Le temps. Chacun de nous, quoiqu’il fasse a une durée de vie limitée. Notre temps est compté. Et si quelqu’un prend peur et décide de ne plus dépenser son temps, il le dépensera pour ressentir de la peur de ne plus en avoir. Nous ne pouvons pas cesser de vivre, or, vivre, c’es dépenser son temps.

Notre vie, notre temps …. C’est notre bien le plus précieux …. Mais c’est trop souvent oublié …

De plus en plus, dans nos existences, nous pouvons faire de plus en plus de choses, voyager plus loin, apprendre plus, créer plus, agir sur plus de choses ... mais il nous manque le temps. Seul le temps nous limite, et nous l'oublions trop. Nos vies sont éphémères, c'est ce qui nous différencie des dieux. Avec l'évolution technologique et spirituelle, notre potentiel est quasiment illimité. Mais seul le temps nous empêche d'exploiter complètement ce potentiel. Pourquoi à votre avis, dans toutes les religions, les dieux sont immortels ?

Pourquoi prendre son temps, dans notre culture est synonyme de perdre son temps ? Le temps est plus précieux que tout. Mais alors, pourquoi est-il si peu important ?

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